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constat de de José Mendoza (SVM Mac, Août
1995) un des plus fameux typographes français contemporains
et ancien enseignant à l’Imprimerie Nationale, est malheureusement
fondé : nous utilisons tous quotidiennement le Times New
Roman ou l’Arial/Helvetica sans nous tracasser outre mesure quant
à l’histoire de ces caractères et aux règles
d’utilisation de ces derniers.
Ce postulat posé, force est de constater que la majeure partie
des lecteurs et des producteurs d’imprimés ignorent les bases de
la typographie. Par typographie, nous entendons l’art de manier les caractères,
art qui commence par le dessin de caractères, s’étend à
leur combinaison en mots et en phrases, pour aboutir à la mise en
page de documents ou de publications complètes.
Or le développement de l’informatique, a permis de considérablement
démocratiser un art/technique qui était resté jusque
là, l’apanage d’une aristocratie ouvrière, jalouse de son
savoir-faire. Le résultat de cet état de chose a été
la multiplication de documents utilisant sans discernement et avec un sens
approximatif de l’esthétique, des caractères que l’on trouve
désormais en très grande quantité sur nos ordinateurs.
Pourtant, la typographie est un art qui comme l’architecture, la peinture
ou la sculpture, répond à certaines règles que nous
survolerons ci-après. L’objet de ce site, sous le haut patronage
de Giambattista Bodoni auteur également d’un manuel typographique
fameux, est de présenter en quelques pages les fondamentaux de l’art
typographique. Il est le complément du spécimen typographique
en ligne qu’est la galerie virtuelle typographique, ABC Typographie. |